07/04/2008

Buzz : Le pipole et les juges

Rappel du jugement:

"Attendu qu´en évoquant la vie sentimentale d´Olivier M. et en lui prêtant une relation réelle ou supposée avec une chanteuse, en l´absence de toute autorisation ou complaisance démontrée de sa part, la brève précitée, qui n´est nullement justifiée par les nécessités de l´information, suffit à caractériser la violation du droit au respect dû à sa vie privée "
2 remarques (tardives) :
La première est que je croyais avoir compris, mais je comprends de moins en moins.
Pour que j'aie su, moi, qui ne suis pas abonné à ce type d'infos, que notre beau ténébreux et je ne sais plus quelle Lolita australienne ont eu une relation, il faut qu'il y ait eu, à moment donné, complaisance démontrable de leur part quant à la diffusion de l'information les concernant en général. Donc je m'insurge contre la phrase : "en l'absence de toute complaisance...".
La seconde est que l'écart se creuse entre la justice et internet. Le web 2.0, convivial par essence, va voir se multiplier les affaires de ce genre, se concluant par les errements de juges peu au fait du caractère "tribune libre" et plus précisément des notions de diffuseurs et d'hébergeurs immortalisées dans la nouvelle loi dite LCEN.
Très naïvement, je dirai que si les juges étaient formés à l'usage d'une loi avant le décret d'application de celle-ci, nous éviterions quelques soucis.
Enfin tout ceci est à replacer dans son contexte : le monde du pipole. De tels incidents ne peuvent arriver ailleurs car cet ailleurs est moins...riche.
Hein, qu'ils ne peuvent pas arriver ?

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