Selon l'Otan, et ses principaux cadres militaires, l'option d'une frappe nucléaire préventive, même si elle n'est pas à l'ordre du jour, devient une hypothèse envisageable. Il s'agit de se prémunir contre les nouveaux cavaliers de l'apocalypse :
- Le fondamentalisme politique et religieux ;
- Le "côté sombre" de la mondialisation, c'est à dire le terrorisme international, le crime organisé et la propagation des ADM ;
- Le changement climatique et la sécurité énergétique, entraînant une compétition pour les ressources et une migration "environnementale" potentielle sur une échelle massive ;
- L'affaiblissement de l'Etat-nation, ainsi que celui des organisations telles que l'ONU, l'Otan et l'UE.
Moralité, pour se protéger d'une guerre nucléaire qu'on aurait pas prévue, mieux vaut en provoquer une directement, on aura l'avantage des blancs et de la surprise. Et bien sur on est plus compétents que ceux d'en face.
Sun Tzu dans le texte.
Je pense que la référence à Sunzi est erronée.
RépondreSupprimerAu contraire, il recommande de n'avoir recours à la guerre qu'en toute dernière extrémité, et d'éviter autant que possible de détruire l'ennemi : "Remporter cent victoires en cent batailles n'est pas le sommet de l'art. Défaire l'ennemi sans combat, voilà le vrai génie."
C'est la grande originalité de Sunzi, et surement une des raisons pour lesquelles il a traversé les siècles.
Il en va de l'Art de la Guerre de Sun Tzu comme de presque toutes les saintes écritures : on y troute tout et son contraire.
RépondreSupprimerPour ce qui est de la guerre : dans la plupart des cas les stratèges-diplomates savent l'éviter en utilisant leurs neurones, dans d'autres ils pensent qu'en la provoquant ils ont plus de chance de la gagner. Je conviens volontiers que ces derniers ont parcouru Sun Tzu en diagonale.