Le poète aura une fois de plus raison, celui qui cherche plus loin que l'horizon. Et ce n'est pas pour rendre hommage à Aragon que l'on aura ces paroles fortes, on irait plutôt poser une gerbe que se recueillir sur la tombe de ce communiste inconnu... Non, certes.
Une curiosité cette phrase, non ? Si vous comprenez comme moi, l'auteur ne semble pas porter Aragon dans son coeur, tout en le citant. Ou alors il s'agit de constructions de phrases très maladroites. Hypothèse envisageable lorsqu'on considère le reste du billet et son style ampoulé voire syntaxiquement incorrect.
Cela fait deux ou trois fois que je laisse des commentaires sur Actualitté, étonné que je suis de trouver des fautes d'orthographe et de grammaire somme toute grossières, puisque je les vois :-), sur un site à vocation littéraire.
Mais là , ils ont passé la vitesse supérieure. Prendre parti aussi vertement, grossièrement devrais-je dire et ranger Aragon dans le tiroir des communistes inconnus, c'est presque comique. Et d'autant plus dommageable que par ailleurs ce site est vivant et très versé dans la bibliophilie, dont les spécialistes ne courent pas les rues virtuelles.
Bref, moi qui ne connaît Aragon que par son immense oeuvre poétique et sa qualité de résistant de la première heure pendant le seconde guerre mondiale, suis assez perplexe devant un tel mélange de genres et craint un peu ce que je vais découvrir en me mettant vraiment à chercher à quoi j'ai affaire. Dommage.
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