On peut lire un article du Figaro sur un aspect remarquable de la prochaine loi d'orientation sur la sécurité, stipulant que la police pourra dans certaines affaires liées au terrorisme, à la pédophilie, à la torture et aux trafics d'armes et de stupéfiants, enlèvement, séquestration, proxénétisme, extorsion, fausse monnaie, blanchiment et aide à l’entrée et séjour d’un étranger, recourir à l'utilisation de logiciels espions. Il s'agira probablement de logiciels type keyloggers, troyens ; interception de trafic radio wifi, etc...
Il faudra que la police négocie avec les éditeurs de logiciels de sécurité pour que ces derniers ne détectent pas leurs petits 'malwares', ce qui ne pourra se faire de façon exhaustive. Par définition une contrainte exérieure, même policière, dans un logiciel de sécurité EST une intrusion et donc une faille.
De plus cela concourra inévitablement à la fin programmée du logiciel de sécurité libre. Car comment faire exister une activité à vocation sécuritaire et gratuite avec en plus des contraintes juridiques si pesantes ?
Enfi un pirate qui réussit à se déguiser en policier aura la partie belle.
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